L’objectif est d’initier des collégiens à la pratique de l’improvisation théâtrale en privilégiant la découverte et l’apprentissage du match d’improvisation.
A travers ce dispositif, les élèves vont être amenés à développer leurs compétences orales et leurs aptitudes d’écoute, à mobiliser leur créativité, à expérimenter la citoyenneté par la création artistique, et à aborder des sujets variés en cohérence et complémentarité avec le programme scolaire. Le dispositif est composé de trente heures de pratiques à l’attention des 4e et 3e et de l’organisation d’au moins deux matchs d’improvisation devant public par établissement.
Récemment, le Trophée d’Impro du Maine-et-Loire a intégré la grande machine du tournoi national d’improvisation des collèges supporté par la Fondation Culture & Diversité.
Le match d’impro ?*
Dans les années 70, au Québec (Canada), les théâtres peinent à remplir leur salle. Seul le théâtre de boulevard réussit à trouver un public fidèle, aux dépens du théâtre classique jugé trop élitiste par la population ouvrière. Pour briser cette tendance, les comédiens Yvon Leduc et Robert Gravel inventent une forme théâtrale mélangeant un exercice de la comedia dell’arte, l’improvisation théâtrale, et le sport national religieusement suivi par les Québécois, le hockey sur glace. Ainsi naît le match d’improvisation ! Aujourd’hui, cette discipline est pratiquée partout dans la francophonie !
En France, l’improvisation est présente sous différentes formes dont le match, mais aussi sous la forme de « cabaret » et de « forme longue » en version théâtrale, mais aussi sous forme de spectacle dansé ou musical. La France est connue à travers le globe pour son inventivité et son originalité à réinventer le spectacle d’improvisation.
La forme classique du match d’improvisation présente deux équipes mixtes de six joueurs qui s’affrontent sur une surface que l’on appelle « la patinoire ». La zone de jeu est délimitée traditionnellement par une balustrade que les joueurs ne doivent jamais quitter quand ils sont en jeu.
*source : Les cahiers de l’impro – Charles-Etienne Martel (voir ressources à télécharger en bas de page)